il s'avère que la qualité de notre système éducatif s'est dégradé notablement . Les moyennes ne sont plus comme avant . On trouve par exemple dans une classe généralement une "hiérarchie" des notes: un faible effectif des bonnes moyennes contre un bon effectif de mauvaises moyennes . Apparemment,on n'accorde plus d'importance à l'éducation qui a un rôle indispensable dans le fait de garantir en premier lieu notre futur et assurer également une meilleur qualité de vie et en second lieu , l'essor de notre pays dans tous ses domaines.
Les causes de cette "catastrophe éducative" sont abstruses. Elles peuvent être liées au ministère de l'éducation ou aux élèves eux mêmes.
Inutile de parler du système imposé par les responsables de l'éducation car j'imagine qu'on est tous conscients de la défectuosité de leur système qui , en réalité , a résulté l'existence des diplômés "théoriques" -mais ce n'est pas notre sujet .
Donc je vais considérer l'élève comme une source de cette catastrophe. En se basant sur les années pendant lesquelles j'ai eu mes études académiques , j'ai remarqué un caractère commun partagé par la majorité de ceux qui n'arrivent pas à exceller ou à réussir : ils n'avaient pas de motif , de volonté . C'est là où réside le problème. Ils ne se projette pas dans le futur . Ils manquent de responsabilité et de conscience. Ils ne cherchent qu'à vivre le jour le jour .
Je suis persuadé que ce système d'éducation gratuit ,que la Tunisie en est fier ,fait part de cet manque. comment avais-je une telle idée ? j'ai simplement pensé à ça : quand un élève refait son année , qu'est ce qu'il aura à perdre ? absolument rien , n'est-ce pas ? alors si l'on paye son éducation , les données vont certainement changer.L'argent est résolument une chose qu'on ne pourra guère la négliger.C'est sacré! Imaginons que le système éducatif devient privé . Chaque élève saura qu'on lui a payé une bonne somme de monnaie pour qu'il puisse étudier. Par conséquent,s'il ne tire rien de sa formation,il aura beaucoup à perdre.Là on lui a invoqué un motif.Il essaiera inévitablement de fournir davantage d'effort pour réussir car aucun de nous ne voudra perdre son argent vainement. Certes , j'admets que c'est un peu lourd comme motif , mais je préfèrerai l'appeler un motif "payant".
Il serait judicieux de marquer comme une entrave qu'un tel système rencontrera la situation financière du tunisien.je dirai que notre société a les moyens.c'est clair quand on constate que la majorité des enseignés ont eu des cours particuliers ET pour plusieurs disciplines. Que faire pour ceux qui ne pourront pas payer leurs études ? je dirai que notre pays ne manque pas d'activité du genre de 26/26 . On peut sans aucun doute consacrer un support financier pour les personnes avec un faible revenu , tout en contrôlant leur rendement au cours de leur formation.
Ce changement nécessitera indéniablement de nombreuses études rigoureuses car il y a d'autres dimensions à mettre en relief quand ce "Go-Private" aura lieu.à savoir l'existence éventuelle de la concurrence entre les établissements scolaires. Une telle concurrence peut porter des avantages mais aussi des ennuis. Elle peut améliorer la qualité et la rentabilité des participants.Autrement,ça fera naître des écoles dont le niveau des élèves et des enseignants est avancé (comme l'école MIT aux États-Unis ).ça aura un effet positif sur l'esprit des étudiants qui essaieront de rejoindre ces écoles prestigieuses en améliorant leur travail. Toutefois, une telle concurrence peut causer une désynchronisation entre les écoles si elles doivent suivre un programme d'éducation commun et aussi elle fera apparaître une sorte d'asymétrie entre les enseignés. Je pense que c'est réglable.On pourra par exemple installer une organisation de contrôle qui assurera le bon déroulement des choses.
La privatisation est au-delà d'être réalisable.Après de longues années d'éducation gratuite et accessible à tous les individus ,je pense que ce changement radical ne sera accepté par le peuple.Néanmoins,je suis certain que ça résoudra la "catastrophe éducative" que nous vivons .
